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Mardi soir, dans une Beaujoire bouillante, le FC Nantes a tenu tête au Paris Saint-Germain (1-1) en match en retard de la 29e journée de Ligue 1. Un nul de caractère pour les Canaris dans leur lutte pour le maintien, face à un PSG déjà champion. Mais au-delà du résultat, c’est la parole d’Antoine Kombouaré qui a marqué les esprits après la rencontre.
Interrogé sur la transformation de son équipe après la pause, puis sur son regard de passionné vis-à-vis du PSG, l’ancien coach parisien a livré une réponse à la fois sincère et imagée :
« Alors nous, on est allé chercher le point du nul parce qu’on y a cru tout le temps. On y a cru, mais on a mis ce qu’il faut. C’est un but qui récompense nos efforts et surtout un but mérité. »
Puis, alors qu’on évoquait avec lui la possibilité pour le Paris Saint-Germain d’aller chercher enfin « la Ligue des champions », son discours s’est teinté d’attachement et d’espoir :
« Concernant le Paris Saint-Germain, forcément, moi qui suis et je resterai toujours un grand supporter de ce club, j’aimerais les voir aller gagner cette Coupe, enfin. »
L’analogie entre la course au maintien et la quête du Graal européen par Paris a pris une tournure presque poétique dans les mots de Kombouaré :
« Ils le savent tous que ça va être très compliqué et que là, comme on dit, c’est un peu comme nous qui jouons le maintien. On voit la ligne d’arrivée. Maintenant, le but s’est passé cette ligne-là. Il voit la Coupe. Maintenant, il faut réussir à la porter, à la toucher et à la soulever. »
« Mais c’est tout le mal que je leur souhaite, parce que cette année, en tout cas, ils ont tout pour aller chercher la finale et surtout la gagner. Mais quand vous arrivez là, on a vu les quatre dernières équipes qui vont s’affronter : il n’y a pas de favoris. Ça va se jouer sur des détails et on va croiser les doigts pour que la réussite bascule de notre côté. »
Une déclaration forte, chargée d’émotion, qui rappelle que le football reste avant tout une affaire de passion, même quand les enjeux sont très différents. Tandis que Nantes lutte pour rester en Ligue 1, Kombouaré, lui, n’a pas oublié ses racines parisiennes — et rêve, comme beaucoup, de voir Paris enfin soulever la Coupe aux grandes oreilles.
Propos recueillis par Dounia Mesli à La Beaujoire
