Luis Enrique après la qualification en demi du PSG contre Aston Villa : « Ce match va nous faire grandir »

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Malgré la défaite 3-2 à Birmingham face à Aston Villa, le PSG a validé sa qualification pour les demi-finales de la Ligue des Champions grâce à sa victoire 3-1 à l’aller au Parc des Princes. En conférence de presse, Luis Enrique a livré une analyse lucide, entre satisfaction du travail accompli et conscience des zones de fragilité.

 

Une entame idéale, puis un relâchement

 

Le PSG n’a pas cherché à calculer. D’entrée de jeu, les Parisiens ont frappé fort, inscrivant deux buts sur des transitions parfaitement menées. Une entame de rêve, que Luis Enrique a saluée sans détour.

« Je crois que c’est un match qui a comblé toutes les attentes et auquel nous nous étions bien préparés. On n’a rien calculé, et on a marqué deux buts très rapidement sur deux belles contre-attaques. On a su profiter des espaces. On sait attaquer les blocs bas, mais on est encore meilleurs quand il y a de l’espace. »

Mais tout n’a pas été parfait. Le technicien espagnol a pointé du doigt la fin de la première mi-temps, bien moins maîtrisée.

« Le début de match était exceptionnel, mais la fin de la première période ne m’a pas plu. À ce moment-là, on n’était plus au niveau des exigences d’une compétition comme la Ligue des champions. »

 

Dix minutes de panique, et un adversaire revigoré

 

À 0-2, Aston Villa semblait au bord du K.-O., mais le but anglais – signé Youri Tielemans – avant la pause a changé la dynamique du match. Luis Enrique n’a pas caché les difficultés rencontrées ensuite.

« On a concédé un but de façon un peu bête, et ça les a remis dans le match. Puis en trois minutes, en seconde mi-temps, on encaisse deux buts. À partir de là, les difficultés ont commencé. »

 

Le PSG a souffert, reculé, et failli craquer totalement.

 

« Il y a eu des moments de souffrance, Aston Villa a eu d’autres occasions. Ils ont failli égaliser sur l’ensemble des deux matchs. Pendant ces dix minutes, on se demandait si on allait pouvoir ressortir le ballon, s’il fallait jouer long… Je crois que dans mes souvenirs, on n’a jamais autant été dominés. »

Mais le PSG a tenu. Et pour Luis Enrique, cette capacité à résister malgré la tempête est un signe de maturité.

« C’est un match qui va nous permettre de grandir, de nous améliorer. Et je suis très content de cette deuxième qualification en demi-finale en deux années consécutives. »

 

Une expérience précieuse pour une équipe jeune

 

Luis Enrique a rappelé que le PSG reste l’un des plus jeunes collectifs encore en lice, mais qu’il apprend vite.

« C’est une équipe parmi les plus jeunes, mais elle est suffisamment mûre pour renverser une situation. On l’a vu contre Liverpool, contre Manchester City. Elle sait défendre intensément et trouver des solutions. »

Ce quart de finale a aussi permis de mettre en lumière les limites structurelles de l’effectif.

« Nous sommes une équipe faite pour défendre loin de nos cages, pas pour subir autant. Mais il fallait s’adapter. C’était un match qui n’était pas fait pour nous, et justement, ça nous apprend. »

 

Leçon d’humilité avant la demi-finale

 

Interrogé sur le niveau affiché par son milieu de terrain et sa défense, généralement stables, Luis Enrique a défendu ses hommes tout en appelant à la vigilance.

« Je ne pense pas qu’il y ait eu de faute grave à ce niveau-là. Ce match renforce notre idée qu’il ne faut jamais calculer, il faut jouer pour gagner. Peut-être qu’à 0-2, on a eu un excès de confiance, ce qui est interdit à ce niveau. »

Et face à un adversaire au profil très différent, la différence physique s’est faite sentir.

« Aston Villa est une équipe forte, grande, puissante dans le jeu aérien. Ils relancent, ils centrent, ils vous poussent à défendre dans votre surface. Nous avons souffert, mais c’est aussi ça, progresser. »

 

Donnarumma « sensationnel », pas de préférence pour la suite

 

Concernant la prestation de Gianluigi Donnarumma, décisif sur plusieurs arrêts en fin de match, Luis Enrique a été clair.

« Comme tout le reste de l’équipe : sensationnel. »

Quant à savoir s’il a une préférence entre Arsenal et le Real Madrid en demi-finale, le coach n’a pas voulu s’avancer.

« Je n’ai pas de préférence. Demain, je vais tranquillement regarder le match avec un dîner et une petite bière. Ce sera soit une équipe anglaise, soit une équipe espagnole. Dans tous les cas, ce sera très particulier. »

 

Une place dans le dernier carré, et une ambition intacte

 

Le PSG rejoint le dernier carré pour la deuxième année consécutive, et malgré une prestation en demi-teinte, Luis Enrique préfère retenir l’essentiel.

« Il ne reste plus que quatre équipes. Nous sommes l’une d’elles, mais il ne faut pas croire qu’on est seuls. Parfois, l’adversaire est meilleur, parfois plus agressif. Sur une double confrontation, le deuxième match est toujours plus fou. Il faut garder le contrôle, autant que possible. »

Paris avance. Non sans frissons, mais avec de l’espoir.

 

Propos recueillis par Dounia Mesli, au Villa Park


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