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Après un large succès face à Saint-Étienne (6-1), Gonçalo Ramos s’est exprimé en zone mixte. L’attaquant est revenu sur la prestation de son équipe, l’importance du pressing en seconde période et la perspective du titre, tout en évoquant son ancien entraîneur Luis Castro, qu’il affrontera ce mardi en Coupe de France et son coéquipier Désiré Doué.
Un début de match poussif avant une réaction éclatante
Saint-Étienne a bien résisté en première période avant de sombrer face à la montée en puissance du PSG. L’attaquant a reconnu que l’entame de match n’avait pas été idéale :
« Oui, on ne débute pas bien les 15 premières minutes, mais ensuite on commence à mettre le bon pressing et c’était mieux pour nous. »
À la pause, l’entraîneur a su ajuster son plan de jeu pour permettre à ses joueurs de dominer totalement la seconde période :
« Il a dit qu’on n’a pas bien commencé le match, mais il a fait les ajustements qu’il faut sur le pressing à mettre et après, en deuxième mi-temps, c’était très bien. »
Concernant l’état d’esprit du coach dans les vestiaires, Ramos assure qu’il est resté mesuré malgré une première période en demi-teinte : « Non, [il ne s’est] pas beaucoup [énervé]. »
Un titre tout proche, mais pas encore acquis
Avec cette victoire écrasante, la question du titre se pose inévitablement, il suffit d’un nul entre Nice et Monaco pour confirmer. Pour autant, Ramos reste prudent : « Non, pas encore je pense. »
L’attaquant et ses coéquipiers comptent suivre les résultats adverses, mais sans se projeter trop vite : « Dans l’avion, je pense que ce n’est pas possible. Après, on va voir [le résultat en atterissant]. »
Et si le titre est officiellement acté lors de l’atterrissage ? Là encore, Ramos reste concentré sur la suite :
« On ira à la maison, demain entraînement, et il y aura un match mardi. (sourire) »
Une invincibilité en ligne de mire
Au-delà du titre, l’équipe vise un autre exploit : terminer la saison invaincue.
« On ne pense pas beaucoup au record et tout le reste, mais si on peut faire ça, c’est incroyable. »
Ramos insiste aussi sur l’importance de bien jouer après la trêve internationale :
« Après la trêve, c’était important de faire un bon match, parce qu’on n’était pas ensemble les deux [dernières] semaines. Et on n’a pas fait beaucoup d’entraînements ensemble, c’était important de faire un bon match ce soir. »
Dans les vestiaires, pas d’euphorie excessive :
« On ne parle pas de ça, on fait la récupération [physique du match] et on va à la maison. »
Un duel particulier face à Dunkerque
Mardi, Ramos retrouvera un ancien visage familier, Luis Castro, aujourd’hui entraîneur de Dunkerque :
« Oui, c’est spécial. C’est un ancien entraîneur à moi et je suis très content de parler avec lui et de le revoir. »
Quand on lui demande si ses meilleures années étaient sous les ordres de Castro, l’attaquant préfère ne pas se prononcer :
« Je ne sais pas. »
Une performance collective et individuelle aboutie
Avec six buts inscrits, l’équipe a encore prouvé sa force offensive.
« Oui, six buts c’est très bien ! »
Sur le plan personnel, Ramos a également marqué sur penalty, un but important pour remettre son équipe dans le match :
« C’est un but important, c’est le but pour faire le match nul [en première période]. On y va, on continue. »
Enfin, il a tenu à saluer son coéquipier Désiré Doué, auteur d’un doublé impressionnant :
« Tu peux voir le match. Je vais dire quoi ? Il est magnifique, il joue très bien, il a beaucoup de technique et il est très important pour nous. »
Avec cette démonstration contre Saint-Étienne, l’équipe de Ramos touche du bout des doigts le titre. Mais en attendant l’officialisation, le mot d’ordre reste clair : récupération et concentration pour la suite.
Propos recueillis par Dounia Mesli, à Saint-Étienne
