Limogé début février par les FAR Rabat après moins de quatre mois à la tête du club, Hubert Velud est revenu sur son départ.
Lors d’un entretien exclusif avec Afrik-Foot, le technicien de 65 ans a expliqué les circonstances de son limogeage.
« Le 11 janvier dernier, lors de la 5e journée de la phase de groupes de la Ligue des champions, notre match nul face au Raja Casablanca (1-1) nous permet d’assurer notre qualification pour les quarts de finale. Je saute de joie et je me réceptionne mal. Résultat, je me fait très mal et on me diagnostique une rupture totale du tendon d’Achille. J’ai été opéré très rapidement, et je tiens à remercier le club qui s’est comporté d’une manière très classe en prenant tout en charge. Evidemment, avec cette blessure, l’hospitalisation, l’immobilisation et la rééducation, il n’était pas possible pour moi d’être tous les jours sur le terrain », a-t-il confié.
L’entraîneur a été opéré rapidement, et le club a pris en charge ses soins avec professionnalisme et bienveillance, un geste qu’il a vivement remercié. Cependant, cette blessure, accompagnée d’une hospitalisation et d’une rééducation, a rendu impossible sa présence quotidienne sur le terrain avec ses joueurs.
« Juste après mon opération, j’ai pu gérer à distance les choses, mais ce n’est évidemment pas la même chose que d’être tous les jours avec les joueurs », a-t-il fait savoir.
Selon lui, les dirigeants des FAR Rabat ont dû prendre une décision difficile face à sa blessure.
« Les dirigeants, avec ma blessure, devaient logiquement faire un choix, ce qui est tout à fait normal. Nous avons donc trouvé un accord. J’étais sous contrat jusqu’au 30 juin prochain, et les discussions avec la direction des FAR ont vite abouti. Tout s’est très bien passé », a expliqué Hubert Velud.
En ce qui concerne son avenir, l’entraîneur a confirmé qu’il allait d’abord se concentrer sur sa rééducation.
« Je vais d’abord poursuivre ma rééducation et bien me soigner. Cela prendra le temps nécessaire. On verra pour la suite, il y a déjà quelques contacts, mais c’est encore beaucoup trop tôt ».
