
05 matchs, 02 nuls, 03 défaites. 10 buts encaissés pour 04 marqués. C’est le bilan que l’on dresse de Nibombé Daré en tant que sélectionneur du Togo. L’ancien international a été présenté comme un messie qui viendra sortir le football de sa léthargie. On se rappelle encore, en début du mois d’août, le feuilleton qui a animé sa confirmation comme successeur de Paolo Duarte. De son rejet de Kader Cougbadja à ses sorties médiatiques pour « répondre » au chargé de communication du ministère, les souvenirs sont encore très frais dans la mémoire collective.
Aliou Cissé, Walid Regragui, Emerse Faé, Djamel Belmadi ont été les exemples sur lesquels beaucoup se sont appuyés pour dire que l’ancien défenseur était « le choix du peuple ». Aujourd’hui, triste est le bilan. Au sortir de la 4è journée, le sélectionneur togolais, en conférence de presse, s’exprimait en ces mots : « vous êtes des journalistes et c’est normal que vous ne compreniez rien à mon système. Les joueurs me comprennent et c’est l’essentiel ». Puis de renchérir : « mon contrat, c’est pour qualifier le Togo à la CAN 2025. Attendez la fin et on en reparlera ». Une journée avant la fin de ces éliminatoires, la seule certitude est que le Togo manquera une 4è phase finale de Coupe d’Afrique des Nations à 24 équipes. A qui la faute ? Un ensemble d’ingrédients. Un mouvement d’ensemble qui doit aller des premiers gouvernants au public sportif, en passant par ceux qui ont en charge la gestion directe du football togolais.