L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a initié plusieurs actions depuis quelques années pour réduire les risques des maladies non transmissibles (MNT) en Afrique. Le faible niveau de pratique d’activités physiques sur le continent engendre, en effet, de véritables problèmes de santé publique dans de nombreux pays. Pourtant, les objectifs de développement durable (ODD), adoptés il y a une dizaine d’années, prévoient une réduction drastique de la mortalité liée aux MNT en moins de trois décennies. Pour promouvoir la santé et le bien-être grâce à la pratique de sports et d’activités, les Africains ont de nombreux défis à relever. Découvrez plus de détails dans la suite de l’article.
Les bienfaits de la pratique d’activités physiques sur la santé et le bien-être
Pour prévenir les maladies non transmissibles telles que le diabète, l’hypertension artérielle, les accidents vasculaires cérébraux, les cardiopathies et certains cancers, la pratique d’une activité physique régulière est recommandée. Les niveaux alarmants d’inactivité physique chez les enfants et les adolescents dans plusieurs pays africains ont un impact négatif sur la santé de la population. Cependant, 60 minutes d’activité physique quotidienne d’intensité modérée permettent de renforcer le système immunitaire et de rester en forme. Quel que soit le type d’activité pratiqué, la régularité est à encourager. Cela contribue à l’amélioration de la santé mentale, ainsi qu’à la réduction du stress, de l’anxiété et de la dépression. L’autre bienfait de la pratique du sport ou d’une activité physique se trouve dans le développement social. En effet, les relations interpersonnelles naissent naturellement lorsque les gens s’adonnent aux activités physiques de façon régulière.
Les principaux défis à l’adoption d’une activité physique régulière pour un Africain
Partout sur le continent, le manque d’infrastructures dédiées aux sports et aux loisirs constitue un obstacle majeur à la pratique régulière d’activités physiques. Cela a pour effet de limiter l’accès à des espaces sécurisés permettant aux adolescents de commencer tôt à bouger et d’adopter une bonne hygiène de vie dès le plus jeune âge. Dans certains pays, la pratique de l’activité physique est parfois confrontée à des défis culturels qui découlent de certaines normes sociales et des assignations de genre. Ainsi, la participation des filles et des femmes à des activités ou efforts physiques qui font transpirer est souvent difficile à concevoir. Enfin, l’éducation figure parmi les principaux obstacles à la promotion de la pratique des activités physiques dans de nombreux pays africains. Le manque de sensibilisation auprès des communautés rurales, qui représentent une grande frange de la population dans certaines régions, empêche tout changement de perception.
Les initiatives et solutions prometteuses pour promouvoir l’activité physique en Afrique
Des actions à l’échelle continentale ont été entreprises par l’OMS pour promouvoir la pratique sportive chez les jeunes dans plusieurs pays africains. Cela se traduit par l’adoption de plusieurs programmes de sensibilisation visant à informer les populations sur l’importance de prévenir les maladies non transmissibles par les activités physiques. Les interventions commencent souvent dans le cadre scolaire pour une meilleure efficacité. En effet, la pratique du sport à l’école a une vocation éducative permettant de sensibiliser toute une génération de jeunes. D’ailleurs, les infrastructures nécessaires sont plus accessibles en milieu scolaire, ce qui permet d’habituer les enfants et les adolescents à bouger. En outre, la mise en place des politiques nationales et la construction d’installations sportives répondant aux normes deviennent une priorité dans quelques pays. Ces efforts commencent à porter leurs fruits grâce aux soutiens de divers organismes internationaux.
Pour conclure, bien que des obstacles persistent dans de nombreux pays, des initiatives prometteuses sont déployées pour promouvoir la pratique sportive et les activités physiques en Afrique. L’adhésion de la population laisse entrevoir des progrès afin d’atteindre les objectifs de santé et de bien-être sur le continent.